Maintenant que nous avons fini avec les classificateurs numéraux et les unités de mesure, il est temps de revenir sur les particules. La leçon du jour porte sur les connecteurs logiques japonais. Tout au long de cette deuxième saison (qui est loin d’être terminée !), nous avons appris à faire maintes et maintes phrases en japonais au fur et à mesure que nous acquérions du vocabulaire et découvrions de nouvelles particules. Et aujourd’hui, nous allons enfin apprendre à lier des phrases entre elles, à les enchaîner avec des liens logiques pour créer des phrases un peu plus complexes. Et vous verrez que les connecteurs logiques en japonais sont aussi des particules.
Et pour faire les choses correctement, nous allons d’abord apprendre à lier des noms, puis des propositions, puis des phrases. Si vous ne savez pas ce qu’est exactement une proposition, ne vous inquiétez pas, je vous expliquerai tout le moment venu.
Pour lier des noms, nous avons besoin de particules conjonctives et figurez-vous que vous en connaissez déjà.
Nous avons la particule と qui permet de dresser une énumération. Pour rappel, son utilisation est très simple car quasiment identique au « et » en français. Par exemple :
犬と猫とパンダ。
いぬとねことパンダ。
Un chien, un chat et un panda.
Vous connaissez également la particule や qui permet de dresser une énumération non exhaustive.
犬や猫やパンダ。
いぬやねこやパンダ。
Entre autres un chien, un chat et un panda.
Et maintenant, si nous voulons dire « ou », « ou bien » en japonais, quelque chose qui permet de dresser un choix. Pour ce faire, nous allons utiliser la particule か qui permet de dresser un choix entre différents membres d’une liste. C’est une autre utilisation de la particule か que celle que l’on connaît déjà qui est de mettre la phrase à la forme interrogative. Nous allons la mettre entre chaque élément de la liste, comme avec les particules と et や :
犬か猫かパンダ。
いぬかねこかパンダ。
Un chien, un chat ou un panda.
Et si la liste est complète, nous citons toutes les propositions du choix que nous faisons, c’est un choix exhaustif. Nous avons également la particule なり qui permet de dresser un choix dont la liste est incomplète, qui permet de proposer différents éléments, nous sommes donc sur quelque chose de non exhaustif.
犬なり猫なりパンダなり。
いぬなりねこなりパンダなり。
Entre autres un chien, un chat et un panda.
Dans la phrase ci-dessus, なり se place après chaque élément de la liste. Ce n’était pas le cas précédemment mais ici c’est comme ça que ça marche. Et puis si après, bien sûr, nous voulons utiliser une particule grammaticale, par exemple を, nous la mettons après le dernier なり et ainsi cela englobe tout le groupe nominal.
Sachez déjà que la particule なり sera surtout utilisée lorsque nous allons donner un conseil, quand nous allons faire une proposition. Par exemple :
Tu devrais acheter un t-shirt, un sac à dos, une casquette ou je ne sais quoi.
Pour le moment, nous n’avons pas encore appris comment donner un conseil en japonais mais retenez déjà que nous aurons besoin de la particule なり.
Autant les particules と et や, je vous l’avais dit à l’époque, ne peuvent s’appliquer que sur des noms ; autant les particules か et なり vont également pouvoir s’appliquer sur des verbes. Gardez simplement cela dans un coin de votre tête. L’étude des verbes viendra pour la saison trois, donc nous en reparlerons le moment venu. Ensuite sachez qu’il existe d’autres particules conjonctives comme ces quatre-là mais qui sont beaucoup moins importantes. Nous les verrons bien plus tard.
Bien, nous avons appris à lier des noms. Maintenant nous allons apprendre à lier des propositions. Il convient donc de savoir pour commencer qu’est-ce qu’une proposition. Lier des propositions c’est réunir deux phrases en une seule. Nous créons ce qu’on appelle une phrase complexe ; à ce moment-là, chaque phrase devient une proposition ayant chacune son verbe. Dans ce cas de figure, nous aurons également besoin de particules conjonctives pour lier les deux propositions mais ce ne seront pas les mêmes que celles que nous avons vues précédemment. Nous allons les voir une par une avec pour chacune des phrases d’exemples pour illustrer mes explications.
Nous allons démarrer sur les deux phrases suivantes :
カサンドラはロンドンにいる
Cassandra est à Londres.
Et la deuxième phrase :
カサンドラはティラミスを食べる。
カサンドラはティラミスをたべる。
Cassandra mange un tiramisu.
Comment puis-je faire pour réunir ces deux phrases en une seule ? Bon, déjà je vais pouvoir supprimer le thème de la seconde phrase. Vous vous souvenez dans le cours sur la particule は, je vous avais expliqué que, lorsqu’un thème est commun à plusieurs phrases qui s’enchaînent, nous ne le répétons pas. Les deux phrases vont rester intactes. En fait, je vais simplement les unifier en les séparant d’une simple virgule, comme ceci :
カサンドラはロンドンにいる、ティラミスを食べる。
カサンドラはロンドンにいる、ティラミスをたべる。
Cassandra est à Londres, elle mange un tiramisu.
Ainsi j’ai mes deux propositions. Retenez bien le mot « proposition » car je vais l’utiliser régulièrement à partir de maintenant.
Pour créer un lien logique entre ces deux propositions, je vais devoir mettre une particule conjonctive à la fin de la première proposition, et là, pour la toute première fois, nous avons une particule qui va se mettre sur un verbe. Voilà quelque chose que nous n’avons encore jamais fait, et ainsi la particule s’appliquant au verbe va également s’appliquer à toute la proposition parce que la proposition, c’est les compléments du verbe, c’est les détails du verbe. Donc, la particule s’applique au verbe mais également à l’entièreté de la proposition et donc, nous aurons différentes particules conjonctives qui vont permettre d’exprimer différents liens logiques entre mes deux propositions.
Nous allons commencer par la concession. En français, nous traduirons le lien logique « bien que », avec la particule が. Nous sommes donc sur une autre utilisation de la particule が qui, jusqu’à présent, servait à indiquer le sujet du verbe. Si je mets ma particule が de concession à la fin de la première proposition :
カサンドラはロンドンにいるが、ティラミスを食べる。
カサンドラはロンドンにいるが、ティラミスをたべる。
J’indique un lien de concession entre la première proposition et la seconde. En français, cela se traduira ainsi :
Bien que Cassandra soit à Londres, elle mange un tiramisu.
En français, c’est facile. Le « bien que » introduit la première proposition, nous sommes donc sur un modèle assez similaire entre le japonais et le français.
Pour exprimer la concession, nous avons aussi la particule けれども que nous pouvons abréger en けれど, que l’on peut également abrégée けど, quand nous sommes dans un style de langage assez orale. Cette version de la particule conjonctive, けど, se retrouvera beaucoup plus dans le language parlé. Elle est considérée comme une abréviation très familière mais elle n’a rien de vulgaire.
Voyons maintenant la phrase ci-dessous :
カサンドラはロンドンにいるのに、ティラミスを食べる。
カサンドラはロンドンにいるのに、ティラミスをたべる。
Bien que Cassandra soit à Londres, elle mange un tiramisu.
のに indique une certaine nuance de surprise, de regrets, de mécontentement. Dans la phrase ci-dessus, nous exprimons l’idée que Cassandra est à Londres, donc elle mange un tiramisu, mais nous sommes un peu déçus, nous aurions bien aimé qu’elle mange quelque chose d’un peu plus anglais. J’espère qu’avec cet exemple vous avez bien saisi la nuance qu’apporte l’utilisation de のに.
Attention ! Ne confondez pas la concession et l’opposition. L’opposition, c’est quelque chose qui, en français, introduit une seconde proposition, ce qui nous donnerait :
Cassandra est à Londres mais elle mange un tiramisu.
Le sens entre les deux, entre la concession que nous avons fait jusqu’à maintenant et l’opposition est similaire. Mais la concession introduit la première proposition, et l’opposition introduit la seconde proposition. En japonais, nous ne pouvons pas faire de propositions avec une particule conjonctive, nous sommes obligés de faire une concession. Toutefois, nous allons pouvoir traduire nos phrases japonaises par une opposition en français. Cela va être possible mais ne vous mélangez pas. Si vous voulez bien être sûr de la proposition sur laquelle il faut mettre les particules conjonctives de concession, formulez vos phrases en français en utilisant « bien que » : Bien que Cassandra soit à Londres. Et ainsi, vous êtes certains de ne pas confondre les deux.
Ceci étant fait, nous allons maintenant exprimer une relation de cause entre la première proposition et la seconde proposition. En français, « puisque ». Pour cela, nous utiliserons la particule conjonctive から. Voici donc une autre utilisation de la particule から qui, initialement, indique le point de départ. Cela dit, la cause et le point de départ, ce sont deux choses relativement liées :
カサンドラはロンドンにいるから、ティラミスを食べる。
カサンドラはロンドンにいるから、ティラミスをたべる。
Puisque Cassandra est à Londres, elle mange un Sunday Roast.
Ainsi se traduit « puisque » en japonais. Nous pouvons aussi dire « COMME Cassandra est à Londres », « CAR Cassandra est à Londres, elle mange un Sunday Roast. ».
La cause peut également être indiquée avec la particule conjonctive ので. Par exemple :
カサンドラはロンドンにいるので、ティラミスを食べる。
カサンドラはロンドンにいるので、ティラミスをたべる。
Puisque Cassandra est à Londres, elle mange un Sunday Roast.
Et ici encore, attention à ne pas confondre la cause et la conséquence qui, encore une fois, sont deux choses intimement liés. Mais la cause, c’est ce qu’on vient de faire, introduit la première proposition et la conséquence introduit la seconde proposition. La conséquence en français ce serait :
Cassandra est à Londres, donc elle mange un Sunday Roast.
Le sens est similaire mais en japonais, nous n’avons pas de particules conjonctives pour exprimer la conséquence, nous sommes obligés d’exprimer la cause. Du coup, encore une fois, si vous voulez être sûr de ne pas confondre entre la cause et la conséquence, reformulez systématiquement avec « puisque » en français pour bien trouver la proposition sur laquelle mettre les particules から ou ので.
から exprime une cause d’un point de vue subjectif alors que ので exprime une cause d’un point de vue objectif donc, de ce fait ので est ressenti comme un peu plus polie que から. Autre chose importante のに et ので sont des tournures en の exactement comme la tournure のだ. J’espère que vous vous souvenez de la règle. Quand nous avons un だ sur lequel nous appliquons une tournure en の, il se transforme en な. Par exemple, si je prends la phrase :
Puisque Johanna et Douglas sont fans de Kamen Rider, ils regardent la série à la télévision.
Nous avons « Johanna et Douglas sont fans de Kamen Rider. ». Et je veux en faire la cause de, « ils regardent la série à la télévision. ».
Cela nous donne :
ヨハンナとダグラスは仮面ライダーのファンなので、テレビでシリーズを見る。
ヨハンナとダグラスはかめんライダーのファンなので、テレビでシリーズをみる。
Puisque Johanna et Douglas sont fans de Kamen Rider, ils regardent la série à la télévision.
Je mets mon ので après le verbe de la première proposition mais voilà, puisqu’on est sur un だ, cela devient un なので. Faites bien attention à cela lorsque vous utilisez のに et ので. Jusqu’ici, nos deux propositions avaient le même thème mais si nous voulons, nous pouvons bien sûr avoir deux thèmes différents pour chacune d’entre elles et à ce moment-là nous aurons deux particules は. Par exemple :
セドリックは何時も寝室でマンガを読む、ジェシカはリビングのソファーで寝る。
セドリックはいつもしんしつでマンガをよむ、ジェシカはリビングのソファーでねる。
Puisque Cédric lit toujours des mangas dans la chambre, Jessica dort sur le canapé dans le salon.
Ici j’ai deux propositions dont la première est la cause de la seconde et chacune a son propre thème.
Maintenant, imaginons une autre phrase un tout petit peu plus complexe :
ジミーの寝室でボヤンが寝るので、ジミーはギターをリビングルームで弾く。
ジミーのしんしつでボヤンがねるので、ジミーはギターをリビングルームでひく。
Puisque Boyan dort dans la chambre de Jimmy, Jimmy joue de la guitare dans le salon.
D’ailleurs, regardez bien l’ordre des compléments.
Dans la seconde, nous avons : ギターをリビングルームで弾く. De base, j’aurais plutôt dû dire リビングルームでギターを弾く. Nous avions vu que c’était l’ordre le plus logique en japonais mais ici, d’inverser l’ordre des compléments, de mettre リビングルームで. リビングルームで juste avant 弾く . ひく, ça le met en relief, ça lui donne de l’importance et du coup, ça permet d’insister sur le fait que Jimmy joue de la guitare, certes, mais il joue de la guitare dans le salon. Voilà l’information importante, et ainsi en rapprochant un complément du verbe, nous allons pouvoir lui donner plus d’importance qu’aux autres.
Il existe d’autres particules conjonctives qui vont permettre d’établir d’autres liens logiques entre des propositions autre que la concession et la cause mais qui vont demander un travail directement sur le verbe. Donc c’est quelque chose que nous n’allons pas faire pour l’instant. Donc entre des propositions, pour l’instant, nous ne pouvons pas tout dire, nous ne pouvons pas établir d’autres liens logiques mais tout cela, nous allons pouvoir le faire grâce à des conjonctions lorsque nous lierons deux phrases.
Nous arrivons maintenant au troisième cas de figure. Nous avons deux phrases qui restent distinctes, nous n’allons pas les relier en une phrase complexe. Elles restent chacune distinctes et simplement, au début de la seconde phrase, nous allons mettre une conjonction qui est un mot, une expression que je vais vous présenter. Cette conjonction va introduire le lien logique entre la première et la seconde phrase.
Je vous donne une petite liste de conjonctions assez utiles. Nous avons, par exemple :
然して . そして → et (introduit une union)
その上 . そのうえ → de plus (introduit un ajout)
あるいは → ou bien (introduit un choix, et notez que le は, je le prononce わ parce que la conjonction est créée à partir de la particule は)
しかし → ou bien (introduit une opposition, mais cette fois, pour le coup, nous sommes bien sûr qu’il s’agit d’une opposition parce que la conjonction introduit la seconde phrase.)
逆に.ギャクに → à contrario, contrairement (introduit un propos inverse, inversement)
それで → donc (nous sommes bien sur une conséquence qui introduit la seconde phrase.)
所で. ところで → au fait (introduit un changement de sujet de conversation.)
つまり → en un mot (introduit un résumé.)
実は. じつは → à vrai dire (introduit une vérité, vous voyez que nous avons encore une fois la particule は de thème. En fait, la particule は fait partie de la conjonction mais c’est comme ça que la conjonction a été créée, c’est en un seul mot et donc, nous pouvons avoir ensuite un thème avec sa propre particule は. C’est possible.)
一方 . イッポウ → d’autre part (introduit une mise en parallèle.)
Il existe bien entendu beaucoup d’autres connecteurs logiques. Je vous ai donné de quoi bien démarrer, après si vous voulez en découvrir d’autres, je vous invite à prendre un dictionnaire.
Voyons voir maintenant ce que cela donne dans des phrases :
ピエールはポルトガルにいる。しかし、ポトフを食べる。
ピエールはポルトガルにいる。しかし、ポトフをたべる。
Pierre est au Portugal. Mais il mange un pot-au-feu.
Vous voyez, c’est très simple ! Les deux phrases restent distinctes et la conjonction se pose tout simplement au début de la seconde phrase pour l’introduire et pour la lier avec un lien logique à la première. Ici, encore une fois j’insiste, nous sommes bien sur une opposition à ne pas confondre avec la concession de tout à l’heure « bien que ». Ici l’opposition « mais » introduit la seconde phrase.
Un autre exemple :
ピエールはポルトガルにいる。それで、パステル・デ・ナタを食べる。
ピエールはポルトガルにいる。それで、パステル・デ・ナタをたべる。
Pierre est au Portugal. Donc il mange un pastel de Belém.
J’insiste encore. それで « donc », introduit une conséquence et tout à l’heure « puisque » introduisait une cause.
J’insiste énormément là-dessus car beaucoup d’apprenants, et ce sera d’ailleurs le cas pour la plupart d’entre vous, confondent opposition et concession, et conséquence et cause lorsqu’il s’agit d’une phrase complexe. Ils ne savent jamais trop où mettre la particule conjonctive donc essayez de bien analyser dans quel cas nous sommes lorsque qu’il s’agit d’une opposition et concession, et dans quels cas nous sommes lorsqu’il s’agit d’une conséquence et d’une cause.
Dans ces deux cas d’exemple à chaque fois le thème était commun aux deux phrases donc il n’était pas nécessaire de le répéter mais bien entendu, si nous voulons nous pouvons avoir deux thèmes différents.
Observez la phrase ci-dessous (avec d’autres prénoms pour changer un peu) :
パウロはポトフを食べる。一方、ルイザはドレスを買う。
パウロはポトフをたべる。いっぽう、ルイザはドレスをかう。
Paulo mange un pot-au-feu. D’autre part, Louisa achète une robe.
Pour finir, vous verrez par vous-même, en découvrant d’autres conjonctions, qu’il en existe qui commence par だ. Et en fait, ce sont des particules conjonctives qu’on a précédées de だ.
Par exemple, avec la particule conjonctive が, on a créé だが. Avec la particule conjonctive けど, on a créé だけど, et ainsi, だが et だけど sont des conjonctions qui permettent d’introduire une seconde phrase. En fait, le だ simule une proposition antérieure, de ce fait, nous enchaînons directement sur une suivante en mettant tout ça en début de phrase. Ainsi, puisque nous avons mis だけど en début de seconde phrase, cela introduit une opposition.
Cela fonctionne aussi sur のに avec だのに. Puisque nous sommes sur un だ avec une tournure en の, nous obtenons la conjonction だのに. Cela marche également avec から et ので, ce qui donne だから et なので qui introduisent donc une seconde phrase avec un lien logique de conséquences.
Ce cours était l’avant-dernier sur les particules japonaises. Il nous reste un tout dernier cours à voir qui sera simplement un récapitulatif de tout ce que nous aurons vu ensemble dans cette importante partie avant de repartir pour de...euh, nouvelles aventures au pays de la langue japonaise dont je garde le secret pour le moment... Et je suis vraiment très fatigué donc je vous donne vos exercices.
Comme d’habitude, du thème et de la version dans lesquels je vous amène à utiliser des liens logiques entre des mots, des propositions et des phrases comme nous l’avons vu aujourd’hui dans ce cours. Je vous ai donné des phrases plutôt simples car il était important de se concentrer sur les nouvelles notions sans trop compliquer les choses. Mais à l’occasion de ces exercices, je me suis fait plaisir avec des phrases un peu plus compliquées. Encore une fois, attention à ne pas confondre concession et opposition, et cause et conséquence. Je vous ai mis des petits pièges dans les exercices, donc à vous de voir si vous avez bien compris. Dans ce cours, je ne vous l’ai pas dit mais, bien entendu, tout ce qui est applicable à deux propositions ou deux phrases distinctes peut être appliquée à trois propositions ou trois phrases distincts. Vous avez encore une fois des exemples d’utilisation dans les exercices.
Pour ceux et celles qui se posent la question de savoir comment exprimer la condition en japonais, ce qui nous permet aussi de lier deux phrases, nous en reparlerons dans la saison trois car la condition en japonais se forme directement sur le verbe. Et cette deuxième saison est franchement déjà très chargée !
J’en profite également pour vous rappeler qu’il y a la page « adverbes », disponible via le bouton du même nom où vous pouvez retrouver plus d’une centaine de fiches explicatives agrémentées de phrases d’exemples. N’hésitez pas à aller y jeter un œil.
Comme toujours, merci d’avoir lu ce cours. Petit à petit, vous arriverez à faire des phrases toujours plus complexes en japonais. Et un jour, vous arriverez à tenir des conversations. Le chemin à parcourir est encore long mais vous y arriverez.
Gardez courage et continuez à travailler régulièrement.
Introduction